Raccordement Grid link

Le projet d’une nouvelle interconnexion électrique à très haute tension. L’entreprise GridLink prévoit que l’interconnexion sera opérationnelle d’ici 2025. Elle présente une capacité de 1400 mégawatts, entre le réseau de transport d’électricité français et le réseau de transport d’électricité britannique. Cependant le projet a été récemment rejeté par la CRE.

RACCORDEMENT AU RÉSEAU BRITANNIQUE

La société GridLink souhaite se raccorder au réseau national de 400 kV le long de la côte Sud et Est de l’Angleterre. Cependant, le transport d’électricité sur réseau le long de la côte Sud risque d’être limité, démontre des études préliminaires. En effet, La capacité du réseau existant est restreinte à cause de la production actuelle. Il serait donc plus envisageable d’affecter le transport d’électricité au niveau de l’estuaire de la Tamise, près de Londres.

Par ailleurs, les sept points de raccordement potentiels étaient : Cleve Hill, Coryton, Grain, Kemsley, Kingsnorth, Northfleet East et Rayleigh Main.

REJET DU PROJET GRIDLINK

Ce projet d’interconnexion a cependant été rejeté récemment par la Commission de régulation de l’énergie. En effet, le contexte complexe du Brexit complique grandement la réalisation de projet de GridLink. La CRE annonce que selon elle « à ce jour, le projet de GridLink est marqué par une absence de certitude raisonnable sur ses coûts et bénéfices » pour la collectivité, tandis que « les incertitudes provenant de la sortie du Royaume-Uni de l’UE demeurent fortes ».

Aussi, le découplage des marchés électriques journaliers a entrainé le fait que l’interconnexion n’est plus toujours utilisée à 100% de sa capacité économique à la suite du Brexit.

Une interconnexion supplémentaire est en outre en cours de construction (ElecLink, 1000 MW, portée par une filiale d’Eurotunnel), dont la mise en service est prévue pour 2022.

Le projet ElecLink a pour objectif de construire une interconnexion électrique entre la France et le Royaume-Uni, par l’installation de deux câbles en courant continu à l’intérieur du tunnel sous la Manche. Ces deux câbles permettent à l’électricité produite, de part et d’autre de la Manche, de circuler entre les deux pays en fonction des besoins.

Pour conclure, des entreprises projettent de créer des interconnexions, le marché étant compliqué pas tous sont acceptés par la Commission de Régulation de l’énergie. Energy Pro vous tient au courant des actualités énergétiques.

Facebook
LinkedIn