Plafonnement prix du gaz

L’Union européenne vient de faire un grand pas en avant dans la lutte contre la crise énergétique : elle a plafonné le prix du gaz !

Le plafonnement du prix du gaz : une avancée pour l'Union Européenne

Depuis plusieurs mois, de nombreux Etats membres de l’UE ainsi que des acteurs économiques et politiques demandent avec insistance un plafonnement du prix du gaz sur le marché européen afin de maintenir des prix acceptables.

La crise pandémique aggravée par l’arrêt des approvisionnements russes ont fait augmenter considérablement les tarifs. Ils ont récemment été revus à la baisse après un net déséquilibre mais sont tout de même à la hausse.

Afin de pallier cet inconfort énergétique qu’est la flambée des prix de l’énergie, la Commission européenne a proposé en novembre dernier un plafonnement des prix du gaz. Pour certains États membres, cette solution se solderait par un résultat inopérant tandis que pour d’autres, elle permettait de lancer des négociations. Pendant plusieurs mois, les pays sont restés divisés sur ce sujet pour le moins houleux. 

Un accord a finalement été trouvé !
Le montant du plafonnement est fixé à 180 € par mégawattheure. Ce plafonnement vise à garantir le pouvoir d’achat et limiter l’inflation. Il entrera en vigueur à partir du 15 février 2023. A noter que le montant a été revu à la baisse, la première demande de la Commission Européenne étant à 275 € par mégawattheure.

Sur d’autres thématiques, la Commission européenne a également demandé à l’Union Européenne de créer une nouvelle référence pour le gaz naturel liquéfié. Les Etats pourraient également se lancer dans des achats communs de gaz.
Malheureusement les divisions du précédent sujet ont empêché l’adoption de ces propositions qui ne font uniquement l’objet d’un accord informel.

Des perturbations sur le marché sont tout de même redoutées par les Etats membres. A ce titre, la Commission Européenne pourra suspendre le plafonnement du prix du gaz dans certaines situations. Par exemple, comme le précise le Conseil, si « la demande de gaz augmente de 15 % en un mois ou de 10 % en deux mois, les importations de GNL diminuent significativement ».

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